Dans un souci pédagogique, le calendrier liturgique fait précéder la venue du Sauveur à Noël de nombreuses fêtes de la Vierge : en effet, on va et on revient toujours à Jésus par Marie !
- Objectivement, les mérites infinis de la Passion et de la Résurrection du Seigneur ont déjà fait notre salut. Mais notre comportement n’est pas au diapason de la Bonne Nouvelle, en raison de notre addiction au péché. Aussi, l’Immaculée Conception, première rachetée, nous encourage-t-elle à rechercher l’intimité de Dieu qu’elle rayonne. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !
- Monsieur Olier raconte comment, à Lorette, dans la Santa Casa, il fut guéri de ses yeux et se convertit : là où Marie a engendré, commentait-il, j’ai été enfanté à la grâce ! Mère de la divine grâce, priez pour nous !
- À Mexico, le 12 décembre 1531, la Vierge de Guadalupe laissa son portrait imprimé sur le tablier de Juan Diego. La morenita, « une fille bien de chez nous » habillée de couleur locale, nous fait comprendre que c’est en inculturant sa dévotion dans notre monde que celui-ci se convertira, à l’instar des millions de mexicains dans les années qui suivirent les apparitions. Maria, Regina mundi, tui memores, vigilamus !