Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.
Lorsque nous méditons l'Angelus, nous méditons sur le moment suprême de la collaboration avec la grâce de Dieu dans l'histoire de l'Homme.
Marie, en disant : "Me voici, je suis la servante du Seigneur, qu'il advienne de moi selon ta parole" (Luc 1, 38), et en acceptant la maternité du Verbe Incarné, unit d'une manière tout à fait spéciale sa faiblesse humaine avec la puissance de la grâce. C'est pour cela qu'en exprimant ses craintes humaines, elle entend les paroles : "L'Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre" (Luc 1, 35).
En récitant l’Angelus, nous admirons dans la Vierge de Nazareth la plénitude de la grâce, et la plénitude de la collaboration avec la grâce de Dieu.
Demandons-la pour nous-mêmes- et pour tout homme sans exception.