"Que sais-je" sur l'Opus Dei

Dominique le Tourneau

L'Opus Dei est-il un " monstre " ? D'où vient sa réputation sulfureuse ? Ce mouvement chrétien, qui passe pour une " franc-maçonnerie catholique ultra-conservatrice ", tire-t-il vraiment les ficelles du Vatican ? Pourquoi l'imagine-t-on richissime, tout-puissant, lié à des manœuvres politico-financières occultes à travers le monde ? Pour quelles raisons croit-on que l'Opus Dei incarne ce qu'il y a de plus antimoderne ? C'est à toutes ces questions et bien d'autres que répond ici Patrice de Plunkett. Son enquête fait la lumière sur l'une des grandes énigmes religieuses et politiques de notre temps. Vedette involontaire du Da Vinci Code, roman best-seller mondial (en 2003) devenu film hollywoodien (en 2006), l'Opus Dei, organisation catholique " secrète " dont on ignorait jusqu'ici presque tout, apparaît enfin, dans ce livre surprenant, sous son jour véritable.              

Je ne devrais pas dire “Que sais-je” sur l’Opus Dei, mais “ancien que sais-je sur l’Opus Dei actualisé”. Car la collection Que sais-je est en train de disparaitre. L’auteur du livret a récupéré les droits, et a proposé l’ouvrage pour qu’il soit édité en livre électronique.

Le Que sais-je sur l’Opus Dei a fait un tabac en son temps. Lorsqu’il sort pour la première fois, en 1984, il est en France l’un des premiers livres à parler de l’Opus Dei. Le fondateur est décédé il y a 9 ans, et les seuls livres publiés sont les siens, Chemin, et Entretien avec le fondateur, essentiellement. Les autres livres (Sillon, Forge) ne seront publiés que plus tard. C’est dire que la littérature est faible pour présenter cette institution de l’Eglise, qui vient d’être érigée en prélature personnelle,  que l’on connait peu, sinon par certaines attaques médiatiques dont elle a déjà été l’objet.

Évidemment, depuis, de nombreux livres et articles ont été écrits, et on peut se demander s’il y a un intérêt quelconque à proposer – encore – un livret sympathique, mais plutôt désuet.

Tout d’abord le livre a été mis à jour, et les informations contenuent s’arrêtent à la fin de l’année 2014. Il intègre bien évidemment la béatification d’Alvaro del Portillo, en septembre 2014.

Ensuite, la structure “Que sais-je” permet une présentation synthétique fort utile. En quelques pages, nous avons les informations fondamentales sur l’Opus Dei, son organisation, son fondateur, des chiffres clés, pour le monde entier et pour la France. On vous donne le nombre de membres, les pays où l’Opus Dei est implanté, une présentation de l’organigramme fonctionnel, des initiatives apostoliques prises par des membres de l’Opus Dei, etc.

La structure numérique en fait un livre facile à transporter, et son prix (3 €) est tout de même attractif.

Donc, à mon avis, ne vous en privez pas.

Henri Mondion