Le leadership vertueux est le premier livre d'Alexandre Dianine-Havard, celui qui a bâti sa réputation. Le premier ouvrage ce celui qui s'est désormais consacré à la formation de leaders grâce au Havard Virtuous Leadership Institute.
Bientôt à paraître en livre aux éditions du Laurier
Une profonde connaissance de la psychologie humaine a conduit Alexandre Dianine-Havard à fonder son enseignement du leadership sur les vertus. Il donne ainsi à chacun la possibilité d'évoluer et de progresser.
Car le leadership, au fond, nous concerne tous. Certains parce qu'ils ont des responsabilité élevées dans leur travail professionnel, et d'autres tout simplement parce qu'ils sont responsables de leur famille, ou parce qu'ils sont impliqués dans la vie associative.
Le livre nous conduit à travers un parcours progressif, bien marqué par les titres des chapitres :
- Introduction. L'essence du leadership : le caractère
- Grandeur et service
- Sagesse pratique et volonté ferme
- On ne nait pas leader, on le devient
- Leadership et accomplissement personnel
- Vers la victoire
Enfin, le livre est préfacé par Jacques de Chateauvieux, ancien PDG de la société Bourbon.
Extrait :
"François Michelin, ancien dirigeant du groupe du même nom, a transformé sa société et l’industrie toute entière par son plan visionnaire : lancer sur le marché un pneu sophistiqué à technologie radiale.
Il croyait fermement que le développement de toute entreprise dépend essentiellement de la créativité de ses membres. Insatisfait de continuer à produire des pneus avec la méthode classique éprouvée, il résista à la sagesse conventionnelle des experts de l’industrie, « ces vieux croûtons entre vingt et trente ans qui préfèrent extrapoler des courbes plutôt que de mettre leur foi dans l’imagination humaine»18.
Bon ingénieur et homme d’affaires accompli, Michelin fut le premier à apprécier le potentiel du pneu à technologie radiale. Il possédait les qualités de leadership nécessaires pour convaincre une grande entreprise et un secteur industriel - tous deux profondément liés par une conception traditionnelle - de partager sa vision audacieuse.
La vision de François Michelin a été inspirée par sa foi chrétienne. Il envisageait le travail comme un acte de coopération à la création divine et percevait la noblesse de l’effort de l’homme pour créer les meilleurs produits possibles. Il était convaincu
qu’il accomplissait le plan de Dieu en exigeant de ses collègues une créativité toujours plus élevée. Comme le fait observer Jean
Couretas, « Michelin possédait une vision sacramentelle de la vie, il voyait en toute chose la synergie, l’action commune de Dieu et de l’homme»19.
Ce visionnaire propulsa le groupe Michelin au niveau de leadership mondial : la créativité de l’homme, et non les calculs de technocrates, est la source du succès dans les affaires.
Pour François Michelin, l’industrie ne consiste pas essentiellement à faire de l’argent. Les affaires ont d’abord pour but de servir le client et les employés de l’entreprise.
Bien sûr, certains hommes d’affaires « pratiquent le capitalisme sauvage », affirme Michelin, « mais on n’abolit pas le mariage parce qu’il y a des pédérastes"
18 J. Collins, "Good to Great", Random House, New York, 2001, p. 17-18, 20. 33
19 J. Couretas, « Philosopher on the factory floor : The Sacramental Entrepreneurship of françois Michelin », acton Institute for the Study of Religion and Liberty, on-line commentary (www.acton.org), 14 mai 2003.