La Pâque est un passage qui, dans l’ancienne Alliance, nous rappelle celui de l’Ange exterminateur puis de la Mer Rouge, lors de la délivrance des Hébreux de l’esclavage d’Égypte. Dans le cadre de la nouvelle Alliance, ce passage est plus « soft ». Néanmoins, il nous faut passer, en prenant appui sur la force de la Résurrection qui nous est parvenue au moment de notre baptême.
À nous d’en prolonger l’efficacité transformatrice par une foi vivante dans le Seigneur : en accompagnant le mouvement de sa grâce avec résolution. Quelle en est la perspective ? Être fils dans le Fils, nous incorporer à un sujet nouveau pour ne faire plus qu’un dans le Christ (Gal 3, 28).
Telle est la dynamique de l’existence chrétienne fondée sur le baptême : celle de la Résurrection incorporée à notre temps. Ainsi nous transformons le monde car, forts en Dieu, nous contredisons par notre vie simple les idéologies de la violence comme l’aspiration au pouvoir et à l’avoir.