Les fêtes grandioses qui viennent de s’écouler depuis Pâques se déploient dans le temps ordinaire qui va durer jusqu’à la solennité du Christ-Roi. Mais, de même que les inondations ont momentanément mobilisé notre attention, la décrue des cours d’eau pourrait coïncider chez nous avec un reflux de ferveur, une baisse de tonus surnaturel…, et la pause estivale avec celle de notre piété.
Recourons à saint Josémaria, le « saint de l’ordinaire » : il peut communiquer un élan d’éternité à nos activités les plus précaires, arracher nos jours à leur morne ordonnance pour nous faire goûter à la seule durée qui compte : la durée dans l’amour. Son intercession réalise le vœu du poète : « Quand on n’a que l’amour à s’offrir en partage au jour du grand voyage… pour qu’éclate de joie chaque heure et chaque jour…, pour meubler de merveilles et couvrir de soleil la laideur des faubourgs ».
Alors, bon courage !