
Notre responsabilité face au Seigneur
Un nouveau règlement de comptes avenue Charras a troublé la quiétude de l’été, et peut-être réveillé la lucidité de notre conscience concernant l’avenir éternel de ceux dont la vie s’est brutalement arrêtée sans opportunité de s’y préparer.
Nous avons , face au Seigneur, une responsabilité, non seulement personnelle, mais aussi in solidum vis-à-vis d’autrui. La Bible la mentionne à bien des reprises, et la parabole d’Épulon et du pauvre Lazare nous met en garde contre la facilité avec laquelle nous pouvons commettre des péchés d’omission.
Nous sommes en effet les coopérateurs de Dieu. Aussi aurons-nous à lui rendre compte de notre sollicitude, de notre plantation, de notre arrosage pour édifier le Corps du Christ (cf. 1 Co 3, 7-9) avec des moyens adéquats : la prière, la mortification, le recours aux sacrements.
Le temps de l’été nous invite à endosser la livrée du Semeur de l’Évangile qui sème à la volée, même sur des terrains encore inféconds ; car il sait qu’au fil du temps, avec la grâce unie à sa générosité, même le chemin deviendra un verger.