
Anges et chapelet
Parmi les nombreuses fêtes de ce mois d’octobre, relevons-en deux qui peuvent charpenter notre piété : celle des Anges gardiens le 2, et celle de Notre Dame du Rosaire le 7. Cette dernière fut instituée dans un premier temps sous le vocable de « Notre Dame de la victoire » : elle commémorait la bataille de Lépante (1571) pour l’issue de laquelle le pape avait demandé aux fidèles de toute l’Europe de prier le chapelet.
En effet, « le rosaire est une des plus efficaces prières en commun que la famille chrétienne est invitée à réciter » (Paul VI). La Vierge, à Fatima, le confirme à Francois Marto lorsqu’elle lui fait savoir qu’il irait au ciel s’il récitait son chapelet tous les jours.
Quelques mois avant la venue de la « Dame blanche » (de mai à octobre 1917), l’Ange gardien du Portugal, l’Ange de la Paix apparut aux trois petits voyants pour les préparer et leur apprendre à prier les coeurs de Jésus et de Marie.
La fête des Anges gardiens ne nous encourage t-elle pas à prier avec plus de confiance la Reine de la Paix, afin d’obtenir « la conversion des pauvres pécheurs » (Ange de la Paix, 3e apparition à l’automne 1916) ?