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La coutume de fleurir les tombes familiales à la Toussaint ouvre à notre piété filiale une double perspective :
* réveiller un devoir de mémoire : d’une certaine manière, comme l’exprimait la petite Thérèse, chacun de nous « entre dans la vie » ... avec ses aînés ; plus que dans
l’intemporalité, nous entrons dans le présent éternel de Dieu, nous partageons avec eux ce temps de l’Amour que nous ressentons plus vivement lors de visites au cimetière.
* nourrir une communion des saints persistante : celle-ci rattache les vivants aux morts dans une fraternité de cœur où le respect, la dignité, la sobriété encouragent chacun à donner le meilleur de lui-même.
« Dites-le avec des fleurs » ! Par leur blancheur, symbole de pureté et de pérennité, les chrysanthèmes n’ajoutent-elles pas à ces retouvailles annuelles une touche délicate de complicité ?