Le mois de novembre est, selon la Tradition, dédié aux défunts, et nombreux sont ceux qui, déjà, sont allés fleurir la tombe de leurs proches. Par ailleurs, les statistiques de la crémation ne cessent de progresser et, non sans humour, la publicité à ce sujet voit le jour : « le crématorium ouvre ses portes… » ! Bien sûr, elle ne va pas jusqu’à ajouter : « Venez nombreux », mais elle a le souci d’informer le public le plus large.
Pourtant L’Église rappelle chaque fois à cette occasion sa préférence pour l’inhumation.
Pour quelles raisons ?
Le mois de novembre est, selon la Tradition, dédié aux défunts, et nombreux sont ceux qui, déjà, sont allés fleurir la tombe de leurs proches. Par ailleurs, les statistiques de la crémation ne cessent de progresser et, non sans humour, la publicité à ce sujet voit le jour : « le crématorium ouvre ses portes… » !
Bien sûr, elle ne va pas jusqu’à ajouter : « Venez nombreux », mais elle a le souci d’informer le public le plus large.
Pourtant L’Église rappelle chaque fois à cette occasion sa préférence pour l’inhumation. Pour quelles raisons ?Le corps fait partie intégrante de la personne humaine. Mais encore ?
Certes, la décomposition de la famille et la perte du sens chrétien, unies à des soucis financiers conduisent à envisager le service des défunts d’une manière plus individualiste. La tombe, néanmoins, est un lieu privilégié de mémoire, de rassemblement des familles éparpillées autour de ceux qui, par le passé, en ont fait l’unité ; une leçon de choses pour les vivants : elle rappelle à leur tristesse d’un jour que des retrouvailles avec ceux qui sont couchés sous terre se feront dans la joie pour toujours, au sein du cœur miséricordieux de Dieu.
De façon pratique, avec une foi vivante, prions pour les âmes du purgatoire, offrons pour elles des suffrages, efforçons nous de gagner des indulgences… pour nous aussi – l’année de la miséricorde nous y encourage – et recommandons-les dans la sainte messe.