Cette année, les vacances scolaires coïncident en partie avec le Carême. Ce peut être l’occasion de mieux comprendre que la joie a ses racines en forme de croix (saint Josémaria) et que la mortification débouche sur la joie.
Cette année, les vacances scolaires coïncident en partie avec le Carême. Ce peut être l’occasion de mieux comprendre que la joie a ses racines en forme de croix (saint Josémaria) et que la mortification débouche sur la joie.
Ô mort, où est ta victoire (1 Co 15, 55) ? La mort est défaite car notre vie laborieuse et sanctifiée donne sur la Béatitude éternelle. Que cette contemplation de la fin nous encourage à relever la tête et à envisager la mortification comme ce qu’elle est :
- une libération des tendances mortifères de notre comportement : repli sur soi, paresse, jugements téméraires, emportements, frivolité…
- un gain, un échange entre notre médiocrité et la grandeur de Dieu qui vient nous habiter… dès lors que nous consentons un effort sur nous-mêmes avec bonne volonté : manger un peu plus (moins) de ce qui nous plaît le moins (plus), ne pas remettre au lendemain ce que nous pouvons faire sur le champ, ni laisser traîner nos affaires, sourire plus large, même à ceux qui nous insupportent, etc.
Portés par la grâce, ces petits renoncements vécus par amour nous transformeront en une source bénéfique pour nos proches et amis.
Alors, entrain et courage ! Bon Carême !
Abbé Patrick Pégourier.