On l'appelle le « patriarche du silence ».
On l'appelle le « patriarche du silence ». On ne sait presque rien sur lui. Sa mort, semble-t-il, est passée aussi inaperçue que sa vie ; et plus d'un de ses voisins a dû penser, comme au carmel de Lisieux l'une des sœurs de la petite Thérèse après la mort de celle-ci : que pourra-t-on bien écrire à son sujet ? Joseph n'a rien fait d'extraordinaire ; mais l'ordinaire, il l'a fait de tout son cœur. Ce que l'on voit le moins dans les édifices, ce sont les fondements. Les girouettes et les gargouilles sont plus en vue. Mais sont-elles aussi utiles ? Qu'à l'occasion de sa fête, le 19 mars prochain, Joseph nous obtienne, non ce qui nous attire le plus, mais ce dont nous avons le plus besoin !
Abbé Patrick Pégourier.